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Benoit Magimel - Page 2

  • Mon pote

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    Patron d’un grand magazine d’automobile, Victor (Edouard Baer) a un planning chargé c’est pourquoi il se serait bien passé de cette visite à la maison d’arrêt de Gragny-la-ville. Une promesse étant une promesse, il part à la rencontre de ces prisonniers et notamment de Bruno (Benoit Magimel), un passionné de bagnoles. Profitant de l’occasion, celui-ci glisse un message dans la poche de Victor demandant à travailler au journal ce qui donnerait un coup d’accélérateur pour sa libération. Après maintes hésitations, il accepte de prendre  Bruno d’abord à l’essai persuadé que cette main tendue pourra lui être bénéfique pour son avenir.

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    A croire que l’amitié entre hommes obsède notre pote Marc Esposito puisqu’il a déjà traité le sujet avec Le cœur des hommes et sa suite moins inspirée. C’est à partir d’une histoire vraie qu’il a construit le scénario de Mon pote traitant ainsi de la réinsertion sociale des ex-détenus. Quand il s’agit de faire un film sur les rapports humains, le réalisateur s’en sort plutôt bien mais lorsqu’il s’agit de mettre en scène de l’action, attention les dégâts ! Et puis c’est le genre de films où il y a de la parlotte pendant des plombes et même si Edouard Baer & Benoit Magimel s’entendent plutôt bien et nous font décrocher quelques sourires, on finit souvent par trouver le temps long. Il trouve plus sa place dans la programmation télévisuelle qu’au cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Jouer au Quinté, ça peut rapporter gros !

  • La possibilité d'une île

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    C’était un boulot comme un autre pour notre pote Daniel (Benoit Magimel) qui écumait les routes en compagnie du Prophète (Patrick Bauchau) et de Slotan (Andrzej Seweryn). Pour cette secte, chaque séminaire était l’occasion de présenter leurs idées sur l’existence humaine et surtout la possibilité de découvrir le secret de la vie éternelle. Tout ayant une fin, Daniel a finit par s’éloigner de ce groupe jusqu’à ce qu’il croise de nouveau leur chemin quelques années plus tard au cours d’un voyage. Il retrouve ainsi le Prophète qui souhaiterait qu’il revienne parmi eux et surtout qu’il devienne son héritier spirituel.

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    En matière de littérature, Michel Houellebecq est peut être considéré par certains comme un grand maitre, un talent qu’il a voulu offrir au cinéma, quel cadeau empoissonné ! Pour sa première réalisation, il fait d’une pierre deux coups en signant l’adaptation de son propre roman La possibilité d’une île mais on ne s’improvise pas cinéaste comme ça. L’histoire est difficile à comprendre, il ne se passe strictement rien pendant 1H30 si ce n’est un Benoit Magimel qui déambule à droite et à gauche. Faut-il avoir lu l’œuvre de Houellebecq avant de s’attaquer au film pour l’apprécier ? Là est la question.

     

    Il faut le voir pour : Se vanter d’être un des rares spectateurs à avoir vu le premier film de Houellebecq !

  • Les chevaliers du ciel

    Antoine Marchelli (Benoit Magimel) a réalisé son rêve, celui de piloter un avion et il est vite devenu l’un des meilleurs dans sa catégorie. A ses cotés, on retrouve son équipier et pote d’enfance Sébastien Vallois (Clovis Cornillac) ; un pilote non moins talentueux mais au comportement parfois trop dissipé. A l’occasion d’une démonstration, un Mirage 2000 est dérobé sous leurs yeux et les 2 pilotes ont alors comme mission de neutraliser l’avion. En plein ciel, la moindre erreur se paie cash mais ils ne sont pas au bout de leurs surprises car ce vol n’était en fait qu’un exercice.

     

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    Quand on sait que le réalisateur de ce film est un certain Gérard Pirès, on serait tenté d’avoir quelques craintes. Pour rappel aux moins cinéphiles d’entre vous, il nous a notamment proposé le premier volet de la saga Taxi et un autre film passé relativement inaperçu Riders. Les chevaliers du ciel c’est aussi et surtout une bande dessinée crée par Jean-Michel Charlier & Albert Uderzo dont les premières aventures remontent tout de même à 1959 ! On pouvait s’attendre à un Furtif à la française mais en fait le scénario est plus développé qu’il n’y parait. Un bon film qui ne se contente donc pas de loopings pour nous amener au 7ème ciel.

  • Inju, la bête dans l'ombre

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    C’est l’heure de gloire pour notre pote Alex Fayard (Benoit Magimel), auteur du polar Les yeux noirs qui bat tous les records de vente. Ce succès traverse les frontières et il est invité au japon pour promouvoir son œuvre mais également pour tenter de rencontrer un autre maitre du genre Shundei Oe. Cet écrivain japonais est une véritable légende mais son identité reste un grand mystère aux yeux du monde et notamment Alex qui souhaite lui consacrer une série d’articles. L’arrivée du français dérange Oe qui ne tarde pas là le lui faire savoir. Commence alors une longue enquête pour découvrir qui se cache derrière ce mystérieux écrivain.

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    Inspiré par un roman datant de la fin des années 1930, Barbet Shroeder vous invite au Japon pour un thriller assez bien ficelé mais dont les révélations manquent cruellement de surprise. Auteur à succès, Benoit Magimel va vivre à son tour une véritable aventure en cherchant à percer le mystère qui entoure l’identité de Shundei Oe. On est rapidement plongé dans l’ambiance du film au cœur d’un Japon enchanteur dépeint entre coutumes et histoires fantastiques. Inju, la bête dans l’ombre est un petit thriller à l’issue hélas bien trop prévisible pour nous conquérir.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir un mec qui prend réellement son pied.

     

  • Seuls Two

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    Il avait la couverture parfaite et pourtant notre pote Gervais (Eric Judor) vient encore de laisser s’enfuir Curtis (Ramzy Bedia). Ça fait près de 10 ans qu’il essaye de coincer ce dangereux malfrat mais rien à faire, il parvient toujours à passer à travers les mailles du filet. Pourtant, Gervais a une méthode aussi infaillible que zarbite pour le localiser et une nouvelle poursuite s’organise dans les rues de Paris jusqu’au moment où … En arrivant sur le boulevard des Champs-Elysées, ils se rendent compte qu’ils sont tout seuls c’est le silence qui règne, personne dans les rues. Ils sont désormais tout seuls dans le monde !

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    Doit-on vraiment vous préciser qu’il s’agit là d’une comédie lorsque les têtes d’affiches se nomment Eric & Ramzy ? Si l’on était déjà habitué à voir ce duo au cinéma, Seuls Two marque une nouvelle étape puisqu’ils se sont glissés pour la première fois dans le costume de réalisateurs. C’est sans stupéfaction qu’on se retrouve dans un délire merveilleusement orchestré (Paris vide, ça vaut le coup d’œil) avec un humour moins poussif que d’habitude. Si ce n’est pas un chef d’œuvre, il réussit le pari de nous faire passer un bon moment avec quelques éclats de rires. A noter également une belle galerie de personnages secondaires dont certains auraient mérité un peu plus de développement.

     

    Il faut le voir pour : Admirer un Paris silencieux.

  • L'ennemi intime

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    En 1954, l’Algérie voit naitre le mouvement du Front de Libération Nationale qui revendique l’indépendance de leur pays et la France commence alors à intensifier sa présence militaire sur le territoire. 1959, le lieutenant Terrien (Benoit Magimel) a pris la décision de se porter volontaire et le voilà affecté en Kabylie où son prédécesseur vient de trouver la mort. Bien que sa détermination à servir son pays reste intacte, il refuse pour autant de perdre son sens moral. Il s’indigne devant les actes de barbarie gratuites, les séances de tortures inhumaines mais cette guerre a cela de cruel, elle transforme les hommes en véritables animaux.

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    L’histoire française est désormais une jolie mine d’inspiration pour les réalisateurs puisqu’après Indigènes, voici L’ennemi intime qui vient de relater la guerre d’Algérie ; une guerre qui ne sera officiellement reconnue qu’en 1999. Florent-Emilio-Siri signe une œuvre efficace sans temps mort, le réalisateur qui a de la bouteille sait ce qui plait aux spectateurs. Interprétation juste de Benoit Magimel et l’on découvre encore un peu plus la face dramatique d’Albert Dupontel bluffant dans son role.

     

    Il faut le voir pour : Réviser son histoire.

  • La fille coupée en deux

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    Gabrielle Deneige (Ludivine Sagnier) fait la pluie et le beau temps sur une petite télévision locale. Belle et ambitieuse, elle vit en compagnie de sa mère et c’est d’ailleurs par son intermédiaire qu’elle va rencontrer Charles Saint-Denis (François Berléand), écrivain à succès à l’occasion d’une séance de dédicaces. La jeune femme tombe sous le charme du sexagénaire et c’est une véritable passion qui va naitre mais un autre homme la courtise. Il s’agit de Paul (Benoit Magimel), appelé plus communément le fils Gaudens ; riche hériter qui ne porte d’ailleurs pas l’écrivain dans son cœur. Gabrielle s’abandonne à son amour pour Charles et est prête à tout pour lui donner satisfaction.

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    Voilà exactement le genre de film pour lequel je n’aurais pas payé une place pour le voir mais plutôt attendu une diffusion télévisée et encore... Drame romantique où l’on assiste à l’amour passionnel mêlé d’admiration d’une jeune femme pour un intellectuel et de ses sacrifices, La fille coupée en deux met surtout en avant son trio d’interprète plutôt que son histoire. La générosité de Berléant, la fantaisie de Magimel et le charme irrésistible de Sagnier font le reste pour un film plaisant mais pas exceptionnel. Claude Chabrol n’est plus un amateur mais sa réalisation reste bien sobre au regard de certaines productions actuelles.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre quelques citations à placer dans vos conversations.

  • Truands

     

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    Dans le milieu du crime, si tu veux te faire respecter ; il faut s’imposer. Voici une règle d’or qu’applique à la lettre notre pote Claude Corti (Philippe Caubère) et les affaires sont florissantes pour lui. Trafic de drogue, réseaux de prostitutions et pots-de vin, rien ne lui échappe et quand il rencontre le moindre souci, il lui suffit de faire un peu de nettoyage. Les choses se gâtent quand les autorités l’arrêtent pour falsification et il est donc condamné à 3 ans de prison. Certains veulent profiter de sa détention pour lui prendre son business.

     

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    Comme son titre l’indique si bien, Truands n’est pas une comédie romantique et les demoiselles qui vont se rendre en salle vont l’apprendre à leurs dépens. Interdit aux moins de 16 ans, le film jouit d’une violence sans concession mais également conjuguée à une misogynie exacerbée (les femmes sont considérées comme des objets) qui finit par être lassante. Ajouté à cela, le jeu souvent excessif de Philippe Caubère n’arrange pas les choses mais on pourra au moins compter sur l’efficacité de Benoit Magimel. Grosse déception pour le dernier Frédéric Schoendoerffer.

     

    Il faut le voir pour : Faire un stage de machisme aigu.

  • Fair Play

     

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    Dans le sport comme dans la vie, il faut savoir être prêt à tout pour obtenir ce que l’on veut. Voilà la triste vérité qu’a apprise notre pote Alexandre (Jérémie Renier) quand il a commencé à travailler pour le compte de Charles (Eric Savin), un patron qui use et abuse de son autorité pour exploiter ses employés. En plus de ça, le monde de l’entreprise est un univers impitoyable et il faut se méfier de tout le monde même de ses soi-disant amis notamment de Jean-Claude (Benoit Magimel) qui a des ambitions démesurées.

     

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    Pas vraiment intéressé par ce film, je suis vraiment allé le voir parce qu’il y avait la belle Marion Cotillard et finalement ce n’était pas aussi inintéressant que je le pensais. Une chose est sure, c’est que tout le monde n’appréciera pas Fair Play en raison d’une réalisation particulière puisqu’il n’y a que 6 scènes qui se prolongent dans la durée. Ne serait-ce que pour cette originalité, ce film mérite le coup d’œil mais j’ai encore du mal à comprendre pourquoi le personnage de Jean-Claude est ainsi attifé !

  • Selon Charlie

     

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    Quelque part dans notre beau pays, la destinée de quelques hommes vont se croiser sans qu’ils ne s’en rendent véritablement compte. Il faut dire qu’ils n’ont pas grand-chose en commun puisque Jean-Louis Bertagnat (Jean Pierre Bacri) est maire, Joss (Benoit Poelvoorde) est un petit malfrat en conditionnelle ou encore Pierre (Benoît Magimel) qui est prof dans un collège. Leurs chemins vont se croiser sous le regard du jeune Charlie (Ferdinand Martin) tiraillé par des parents en pleine crise.

     

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    Accueilli assez froidement durant le Festival de Cannes, c’est surtout la prestigieuse distribution du film qui m’a convaincu d’aller jeter un œil. Offrir un film chorale n’est pas chose facile et l’on peut dire que Selon Charlie a failli à sa tache car on s’ennuie profondément. Passé la première heure où l’on se raccroche aux formidables comédiens, on regrette l’histoire monotone mais aussi la transparence de certains personnages. Un film qui ne laissera pas un souvenir impérissable….selon moi !